Éthique environnementale et climat. Comment l’envisager en tant qu’humanistes ? (2024)
par
Charles Susanne
Résumé
Le système économique néolibéral menace à la fois la sphère sociale par des augmentations d’inégalités et la sphère environnementale par l’épuisement des ressources non renouvelables, une perte de biodiversité, une augmentation des diverses pollutions, les changements climatiques.
La dégradation de la qualité de vie résulte d'une organisation sociale, qui ne voit que le quantitatif (statistiques, PIB, IA, croissance économique) et pas suffisamment le qualitatif, les moments d'émancipation, de liberté, de fraternité.
La dégradation de la qualité de vie, avec un asservissement constant au profit, est loin d’être perçue, résultat de l’économie néolibérale mondialisée, et avec une perte de solidarité et de convivialité. Les guerres se rallument, les communautés se replient, le destin commun s’oublie, et le sentiment de progrès est en crise. Le progrès doit être lié à une transformation de l’Homo sapiens demens (suivant Edgar Morin) en une véritable humanité. L’humanisme est plus que jamais nécessaire, pas un humanisme plaçant l’être humain au sommet de l’arbre évolutif ou au centre du monde ou en dominateur de la nature, mais un humanisme de reconnaissance des droits de tous les êtres humains et de leur communauté de destin, de droits des futures générations, des droits liés à la protection de l’environnement.
Éditeur :
Kvadrato